S'est assise à côté de moi. Une black pas totalement africaine, du Brésil* dans le moelleux des lèvres. J'étais nase et je subissais mollement le tramway. Les pensées libres, sans prendre garde aux autres autour, une sorte de flottement nonchalant de fatigue.
Il faisait doux au dehors depuis quelques jours. Les femmes ressortaient leurs robes comme les arbres leur parure au printemps*. Il flottait dans l'air, outre ses tissus légers, une mélodie de douceur et le vent taquin nous l'amenait à l'oreille.
Elle s'est assise à côté de moi. Je crois que j'ai regardé ses fesses. J'écris "je crois" car je le fais parfois sans même m'en rendre compte. C'est un peu comme quand on conduit, on ne pense plus vraiment à donner l'ordre au pied gauche* d'enfoncer la pédale. Cela se fait, cela a lieu, voilà tout.
J'ai du le faire sans m'en apercevoir, je me souviens juste l'avoir trouvé très regardable mais elle s'est assise trop vite pour que j'en sache plus. Elle sentait bon. Elle sentait terriblement bon*. Une bonne odeur de savon, quelque chose de fraîchement propre, comme une femme qui sort de la douche.
Elle avait le mp3 sur les oreilles. J'adorais la forme de sa bouche, pulpeuse, gourmande, mangée du sourire de son état intérieur. La forme des yeux aussi. La paupière comme incarnation du velours*. A un moment, elle se tourne vers moi et m'offre toute la gourmandise d'un sourire…
L'image est issue d'ici*
ça pique les yeux la couleur de la police dommage le texte est sympa
RépondreSupprimerDis donc, tu arrêtes de baver en regardant ma copine, toi ?
RépondreSupprimer(Non sérieux, très joli texte, on en mangerait; Au faiot on en entends plus parler, mais il est où "le parti du plaisir" ?)
Billet pas encore lu (ça va venir) : putain de bordel, tu pourrais penser à tes lecteurs plutôt que de mettre une couleur de caractères "sans contraste" ?
RépondreSupprimerEt en plus ce billet est incohérent : comment peut-on regarder les fesses de quelqu'un assis ?
RépondreSupprimer"enfoncer la pédale" c'est l'effet que ça te fait de mater les fesses de cette noire ?
RépondreSupprimerBonne bourre.
RépondreSupprimerToi alors !
RépondreSupprimerMerci, Monsieur Poireau. Pour l'orange... Certes, c'est l'opposé du violet, mais tout de même...
RépondreSupprimerC'est alors que le réveil fit "string" et que M. Poireau se réveilla.
RépondreSupprimerDominique : bin quoi, il est très bien ce orange. C'était pour le côté ensoleillé ! :-) [merci !]
RépondreSupprimermike hammer papatam andropov : merci ! Ta femme est une gourmande, c'est pas ma faute ! ;-)
J'avais parlé d'un "parti du plaisir" ? Je suis naze, mon cerveau est out of capacité ! :-))
Nicolas : il est très joli ce orange, bordel ! :-)
Nicolas : je regarde les fesses pendant qu'elle s'assied. Tu devrais essayer, c'est charmant ! :-))
Nicolas : à la relecture, j'ai failli changer le "enfoncer la pédale" et puis je me suis dit que ça laisserait une porte ouverte au commentateur ! Paf, c'est fait ! :-)))
Marie-Georges Profonde : je suis émotionnable, qu'est ce que tu veux ! ;-)))
Nora Gaspard : ah enfin quelqu'un qui reconnait mes talents de coloriste, merci ! :-)
mtislav : c'est toujours l'histoire des merveilleux moments qu'on passe avec une inconnue, qui sont sans suite et qui laissent donc un doux sentiment d'idéal ! :-))
Ça sent le printemps, par ici, mais ça pique un peu les yeux :-)
RépondreSupprimerLe Coucou : ça doit être le pollen ! ;-))
RépondreSupprimerMais pourquoi je ne prends plus le tram moi ????
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