On peut toujours s'en prendre aux hommes* politiques. On peut en vouloir aux gars qui récupèrent de l'argent au noir aux noirs de la France-à-fric. On peut insulter les corrompus et vilipender les corrupteurs. On peut leur reprocher de ne pas tenir les belles promesses aux ailes dorées qu'ils avaient pourtant lâchées dans l'air d'un air sincère.
On peut toujours les traiter de tous pourris jusqu'à l'os et les montrer du doigt*. On peut se moquer de leur inépuisable capacité à mentir. On peut s'en prendre à leur statut social de nouveau riche pour accepter de bien vouloir se mettre au service de la chose publique. On peut deviner facilement qu'à ce prix-là, s'ils cumulent c'est qu'ils sont vraiment avides.
On peut considérer qu'il n'y en a pas un pour rattraper l'autre dans leur manière de s'acoquiner avec les forces de l'argent*. On peut s'étonner de leur surdité aux vrais problèmes des vrais gens qui sont souvent les tiens. Les soucis comme les personnes. On peut trouver qu'ils sont la honte personnifiée, la lie de l'humanité, le résidu des déchets du monde.
On peut regretter qu'ils ne soient pas très efficaces dans la gestion de la commune, de la région, du pays. On peut s'éberluer de leurs échecs successifs non à changer la vie mais au moins améliorer l'ordinaire. On peut constater le recul* qu'ils acceptent de nos droits acquis comme, par exemple, un salaire suffisant pour vivre et ne pas mourir de faim dans la rue. On peut s'énerver de la manière dont ils essuient leurs belles godasses sur le tapis de nos valeurs.
On peut regretter qu'ils ne soient pas très efficaces dans la gestion de la commune, de la région, du pays. On peut s'éberluer de leurs échecs successifs non à changer la vie mais au moins améliorer l'ordinaire. On peut constater le recul* qu'ils acceptent de nos droits acquis comme, par exemple, un salaire suffisant pour vivre et ne pas mourir de faim dans la rue. On peut s'énerver de la manière dont ils essuient leurs belles godasses sur le tapis de nos valeurs.
Mais alors, il reste deux questions auxquelles on est confrontés :
. Pourquoi sont-ils sans cesse réélus ?
. Pourquoi sont-ils sans cesse réélus ?
. Pourquoi n'est on pas nous-mêmes engagés plus avant dans un véritable projet politique ?
Dessin de Franck Chartron, Giant King Option ?*
Parce que c'est plus facile de critiquer que d'agir.
RépondreSupprimerEngagez-vous, qu'ils disaient...
RépondreSupprimerOui, la critique est toujours facile...
RépondreSupprimerNicolas Boucher 73 : oui mais ça devrait faire réfléchir ! :-)
RépondreSupprimerNora Gaspard : exactement. Changeons ce que nous pouvons changer à notre petit niveau ! :-)
Nicolas : le problème c'est qu'en position de critiqueur (dont je suis souvent !), ce ne sera jamais bien, quelque soit le boulot accompli ! :-)
Parce qu'il y a citoyenneté, engagement citoyen, engagement politique, politique, et carriérisme politique.
RépondreSupprimerEntre autres.
Zack : bienvenu ! Oui mais combien d'entre nous limitent la citoyenneté à juste un bulletin de vote tous les 5 ans ? :-)
RépondreSupprimerParce que nous n'avons pas un réel choix démocratique , ce sont toujours les mêmes qui disposent de notre vote ...
RépondreSupprimerInconsciemment ou pas , nous le savons et nous avons une attitude de rejet , surtout en période de difficultés , car ils se montrent impuissants à les résoudre ...
Oui , il est temps de dire "non" à cette mascarade et de rejoindre le camp des Indignés !
Mamie Rebelle : pour les indignés, oui ! Tout à fait d'accord, la politique, c'est nous AVANT les partis ! :-)
RépondreSupprimerCela dit, je ne comprends pas comment des élus pris la main dans la caisse les doigts pleins de confitures peuvent se retrouvés réélus par la suite. Les gens ont de la marde dans les yeux ou bien ?
:-)
[Sans parler du cumul des mandats, inacceptable en démocratie "effective" ! :-) ].
Ils sont réélus tout comme un homme aura de bonnes chances de pisser sur la planche tant qu'il ne se mettra pas à genoux. Et ce n'est pas la peine de les critiquer parce qu'ils sont maladroits. C'est un problème de hauteur.
RépondreSupprimerMtislav : ils pourraient aussi s'asseoir sur le trône !?! :-)
RépondreSupprimerPourquoi n'est on pas nous-mêmes engagés plus avant dans un véritable projet politique ? > parce que c'est bien compliqué de satisfaire tout le monde, quand tu penses qu'on arrive difficilement au bureau à s'accorder pour savoir ou on bouffe le midi alors la politique tu penses!!
RépondreSupprimerTrès bonnes questions !Je crois qu'il y a beaucoup de réponses : le désintérêt, l'habitude, le manque d'information etc.
RépondreSupprimerThierryRégis : oui mais alors pourquoi ne pas cuisiner vous-mêmes ? Ensemble ! :-)
RépondreSupprimerMolinia : effectivement. J'ai dans l'idée qu'il y a aussi à voir avec la société de consommation et l'achat de produits tout prêts. Genre on choisit de la politique dans les rayons sans plus en fabriquer nous-mêmes ! :-) #Bienvenu