La foule assemblée acclamant son leader. Des milliers de supporters dans la ferveur de la victoire appelée de leurs vœux criée à pleine gorge. La masse des fanatiques debout dans la communion de l'hymne, de tout son cœur avec son coryphée. De longs plans glissés de la caméra par dessus l'affluence* pour en exhiber la masse. Des centaines de mètres de bras et de drapeaux qui s'agitent. Il faut bien que le corps (électoral) exulte.
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Je comprends pas trop ton billet qui a la figure d'une critique envers les partis politiques. Les journalistes sont libres d'aller et venir, de mesurer la surface occupée par les militants, de faire une règle de trois pour en déduire un nombre de participants. Ils sont libre de s'éloigner de 50 mètres et de prendre une photo pour mesure le vide.
RépondreSupprimerMais ça n'aurait rien changé à la bataille de chiffre, totalement inutile : la gauche a toujours eu plus de monde à descendre sur le terrain, c'est sa nature mais l'UMP a la plus grande facilité pour payer des cars et faire venir des figurants.
Nicolas : les meetings sont interdits de caméras et les journalistes n'ont pas accès à leur guise.
RépondreSupprimerLe fond du sujet, que j'ai traité auparavant est de savoir si c'est ça la démocratie, dépenser des millions pour ameuter des fans en place publique. Je ne le crois pas !
:-))
Pour les caméras, on est OK mais il y a les raisons techniques que tu évoques dans le billet (ça ferait un beau bordel).
RépondreSupprimerMais les journalistes peuvent aller dans la foule. A Vincennes, j'étais avec les journalistes, je pouvais aller à deux pas de la scène... et surtout j'ai pu aller dans la foule, en faire le tour...
Nicolas : d'accord sur ce point.
RépondreSupprimerCe qui "m'inquiète" (enfin je passe pas ma vie là-dessus non plus !) c'est que ce qui reste ce sont les montages hollywoodiens fournis par le Parti. :-)