Ma banque m'a prélevé quinze euros parce qu'elle n'a pas pu honorer un prélèvement. Et puis quinze autres euros qui est le prix pour m'écrire une lettre, imprimée sur papier afin de m'apporter la nouvelle. J'espère qu'elle ne va pas aussi m'écrire pour m'apprendre qu'elle m'a adressé un courrier, ce serait une vis sans fin.
Inutile de te dire que je suis un peu déçu. Quand ils ont décidé de faire payer la propriété d'un compte en banque*, je me suis réjoui : enfin, les clients allaient disposer d'un vrai service en échange du paiement d'une cotisation, mais non !
Je paie pour avoir un compte mais la banque n'a aucun service à me proposer en échange. Elle ne me traite pas du tout comme un client. Par exemple, elle sait parfaitement que chaque mois, de janvier à décembre, mon salaire est versé le 9. Si un prélèvement se présente le 8, elle pourrait aisément le mettre de côté pour 24 heures et y revenir lorsque mon compte aura été crédité.
Ou bien, puisque je suis le client qui verse régulièrement son obole afin de bénéficier des ses services, la banque pourrait m'envoyer un e-mail d'alerte auquel il me serait loisible de répondre : t'inquiète pas mémère, mon salaire arrive le 9 comme d'habitude. Bisous.
J'imagine que dans notre ère technophile, il serait même possible de l'automatiser. C'est pas comme si les banquiers n'avaient pas d'informatique à disposition.
Au lieu de cela, la banque encaisse des deux côtés : d'abord elle me monnaye le droit de disposer d'un compte, ensuite, elle s'engraisse en facturant l'absence de service qu'elle est censée rendre.
Payer un compte auprès d'une banque qui ne fournit aucun service en contrepartie, je me demande si nous ne sommes pas un peu cons.
[Ceci est une fiction, j'ai pas de compte dans une banque]
Nota benêt : j'appelle ma banque mémère, si je veux.
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