L'élection de Donald Trump, c'est la réalité du monde qui surgit par surprise dans la narration médiatique. Je ne vais pas développer ici les raisons ni la manière dont ce monsieur est parvenu à poser ses grosses fesses dans le bureau ovale. [Enfin, sur la chaise qui est derrière ledit bureau bien que le personnage soit tout à fait capable de poser son adipeux postérieur sur l'espace de travail].
Je souhaite juste souligner qu'il a été élu parce qu'il a dit tout haut ce que l'Américain moyen voulait entendre car c'est sa perception du monde : loin des places financières, le mythe américain s'est évaporé, écrasé par les sabots du réel*. Il y apparait désormais clairement pour ce qu'il était : une légende, une utopie, un conte pour grands enfants bref une forme de propagande en faveur des plus riches.
Je souhaite juste souligner qu'il a été élu parce qu'il a dit tout haut ce que l'Américain moyen voulait entendre car c'est sa perception du monde : loin des places financières, le mythe américain s'est évaporé, écrasé par les sabots du réel*. Il y apparait désormais clairement pour ce qu'il était : une légende, une utopie, un conte pour grands enfants bref une forme de propagande en faveur des plus riches.
Donald Trump est le grain de sable qui a arrêté le ronron des chaînes d'infos en continu sur le self-made-man parce que tu le vaux bien. La sauvagerie libérale a dévoilé sa face hideuse ; au fin fond des États-Unis, ça se passe exactement comme à Chartres ou à Lannion : la mondialisation a fait partir les usines et par manque de moyens de la clientèle restante, les magasins locaux ferment les uns après les autres.
Pendant que l'élite compte les dollars que rapporte l'exploitation d'une main d'œuvre lointaine et bon marché (et accumule les bénéfices défiscalisés), une partie de plus en plus importante de la population se prend dans les dents la fin de la société où il fait bon vivre*. La main du marché est partie se dorer la pilule aux Bahamas et elle a emmené avec elle l'ascenseur social.
Donald Trump a donné un bon coup derrière la nuque à la théorie de la liberté du marché et de la dérégulation, à ces sornettes à propos de l'équilibre naturel des choses du commerce. Il est le premier président des États-Unis à reconnaitre officiellement que l'État doit intervenir en tant que régulateur* des opérations au service de sa population.
Et pendant ce temps-là, de ce côté-ci de l'Atlantique, l'Europe signe les uns après les autres, les traités de libre échange et de concurrence saine et non faussée. C'est qu'à Bruxelles où elle réside, elle ne doit pas en voir beaucoup des Européens moyens*. Et pendant ce temps-là, les imbéciles regroupés sous l'étiquette enmarche s'activent à réduire l'État français qui jusqu'ici nous protégeait un temps soit peu de la concurrence de chacun contre chacun.
Pendant que l'élite compte les dollars que rapporte l'exploitation d'une main d'œuvre lointaine et bon marché (et accumule les bénéfices défiscalisés), une partie de plus en plus importante de la population se prend dans les dents la fin de la société où il fait bon vivre*. La main du marché est partie se dorer la pilule aux Bahamas et elle a emmené avec elle l'ascenseur social.
Donald Trump a donné un bon coup derrière la nuque à la théorie de la liberté du marché et de la dérégulation, à ces sornettes à propos de l'équilibre naturel des choses du commerce. Il est le premier président des États-Unis à reconnaitre officiellement que l'État doit intervenir en tant que régulateur* des opérations au service de sa population.
Et pendant ce temps-là, de ce côté-ci de l'Atlantique, l'Europe signe les uns après les autres, les traités de libre échange et de concurrence saine et non faussée. C'est qu'à Bruxelles où elle réside, elle ne doit pas en voir beaucoup des Européens moyens*. Et pendant ce temps-là, les imbéciles regroupés sous l'étiquette enmarche s'activent à réduire l'État français qui jusqu'ici nous protégeait un temps soit peu de la concurrence de chacun contre chacun.
Emmanuel Macron* agit tout à fait comme s'il n'y avait pas de revirement du monde, comme si la crise de 2008 n'avait jamais eu lieu ni comme si les Anglais n'avaient jamais décidé de revenir à l'échelle nationale du #Brexit.
On peut hurler tout ce qu'on veut à propos des populismes, nous sommes passés si brusquement du statut de troupeau de moutons à celui d'une meute de hyènes libres que la plupart d'entre nous en sommes encore tout étourdis.
Nota benêt : un populiste ne t'écoute que pour se faire élire,
il n'a aucune solution satisfaisante.
il n'a aucune solution satisfaisante.
[Source image : * ]
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