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J'ai reçu hier soir et juste avant d'aller me coucher, un mail de ma sœur ainée. C'est sans doute pour vous un évènement d'une grande banalité mais sachez que je n'ai, pour ma part, pas un sens inné de la famille. A moins que ce soit justement cette famille qui, à mes yeux, est dépourvue de sens.
Quand je suis parti de chez mes parents, j'étais rempli de l'énergie que vous donne la fin de l'adolescence et j'étais assez loin de comprendre alors mes véritables motivations. Depuis l'âge de dix ans, je remplissais des pages et des pages à propos de la difficulté de vivre. Vers quinze ans, lors du choix de mon orientation professionnelle, j'avais opté pour l'apprentissage de l'horticulture et des jardins, non pas tant par amour des petites fleurs et des légumes que par la possibilité offerte de travailler au grand air et surtout parce que le seul lycée de la région qui en prodiguait l'enseignement, m'obligerait à demeurer en internat du lundi matin au vendredi soir.
Ce qui a l'air limpide aujourd'hui et que j'avais sous les yeux depuis toujours, a mis très longtemps a prendre sens pour moi. Il m'aura fallu relier les faits entre eux pour en comprendre la logique. Il m'aura fallu plusieurs fois traverser les tempêtes et subir les ruptures. Il m'aura fallu entendre de ces femmes qui avaient été amoureuses de ma personne, au point d'en partager les jours et les nuits plusieurs années durant, les mots qui décrivaient l'enfer dont j'étais moi-même le créateur. Il m'aura fallu me reconnaitre et m'accepter dans ce rôle et cette distribution. Il m'aura fallu décider les grands travaux de désherbage. Il m'aura fallu déconstruire à l'aide du langage et de ma psy, tout le tortueux entrelacs derrière lequel je m'étais réfugié. On se protège comme on peut quand on est un enfant et j'avais choisi pour moi-même, tout un ensemble de masques…
J'ai reçu hier soir et juste avant d'aller me coucher, un mail de ma sœur ainée. C'est sans doute pour vous un évènement d'une grande banalité mais sachez que je n'ai, pour ma part, pas un sens inné de la famille. A moins que ce soit justement cette famille qui, à mes yeux, est dépourvue de sens.
Quand je suis parti de chez mes parents, j'étais rempli de l'énergie que vous donne la fin de l'adolescence et j'étais assez loin de comprendre alors mes véritables motivations. Depuis l'âge de dix ans, je remplissais des pages et des pages à propos de la difficulté de vivre. Vers quinze ans, lors du choix de mon orientation professionnelle, j'avais opté pour l'apprentissage de l'horticulture et des jardins, non pas tant par amour des petites fleurs et des légumes que par la possibilité offerte de travailler au grand air et surtout parce que le seul lycée de la région qui en prodiguait l'enseignement, m'obligerait à demeurer en internat du lundi matin au vendredi soir.
Ce qui a l'air limpide aujourd'hui et que j'avais sous les yeux depuis toujours, a mis très longtemps a prendre sens pour moi. Il m'aura fallu relier les faits entre eux pour en comprendre la logique. Il m'aura fallu plusieurs fois traverser les tempêtes et subir les ruptures. Il m'aura fallu entendre de ces femmes qui avaient été amoureuses de ma personne, au point d'en partager les jours et les nuits plusieurs années durant, les mots qui décrivaient l'enfer dont j'étais moi-même le créateur. Il m'aura fallu me reconnaitre et m'accepter dans ce rôle et cette distribution. Il m'aura fallu décider les grands travaux de désherbage. Il m'aura fallu déconstruire à l'aide du langage et de ma psy, tout le tortueux entrelacs derrière lequel je m'étais réfugié. On se protège comme on peut quand on est un enfant et j'avais choisi pour moi-même, tout un ensemble de masques…
Je
Le temps me survole et m’emmène vers l’hiver
Les saisons je n’en sais plus rien belles ou laides
Je suis une âme morte et le monde est de verre
La beauté, le bonheur aucun ne m’aide vers
Je suis comme au désert à midi les oueds.
Je colle mon regard aux parois transparentes
La paume de ma main glisse aux froides lumières
Je cherche une ouverture une porte une fente
Je suis dedans ce mur que moi-même j’enfante
Par où donc suis-je entré à mon heure première ?
Loin de moi l'idée de vouloir faire pleurer dans les chaumières, ma vie n'a été ni pire ni meilleure qu'une autre, si tant est qu'il soit possible d'en comparer la valeur. La psychothérapie n'a pas été une méthode pour apprendre à marcher mais simplement le moyen de décrypter mon propre pas et surtout la manière de m'éviter de nouveaux égarements. Eloigné définitivement des taillis, je vois depuis quelques années plus clair dans mon jardin intérieur. Si je suis parfaitement conscient depuis toujours, qu'il est impossible de reprendre les chemins à l'envers, je sais aujourd'hui ne plus en craindre les ornières.
S'il m'arrive de nouveau de tomber par terre, c'est pas la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est pas la faute à Rousseau. Chaque jour est un carrefour où je choisis ma route. Réalisateur désormais de mon propre destin, je commande parmi les épisodes qu'on me propose, les scénarios qui me conviennent. Rien n'est écrit par avance, il n'appartient qu'à moi, autant qu'à vous en somme, de régler la longueur de la laisse qui nous retient de vivre.
J'ai reçu hier soir et juste avant d'aller me coucher, un mail de ma sœur ainée qui m'apprend que ma mère joue dans «Le cancer 2, le retour». L'équipe tourne actuellement les scènes de fin et elle y tient le tout premier rôle. Pas celui de la tumeur mais l'autre. J'écoute en moi, le bruit que fait cette nouvelle, l'écho éventuel qui en résulte et je n'entends rien. Le calme plat des particules. Quelque chose a lieu dans le lointain, quelque chose remue qui ne m'affecte pas. Je regarde devant moi la lande apaisée que le soleil inonde et sur laquelle j'avance d'un pas tranquille. J'ai toujours préféré marcher dans la campagne plutôt que d'aller au cinéma…
S'il m'arrive de nouveau de tomber par terre, c'est pas la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau, c'est pas la faute à Rousseau. Chaque jour est un carrefour où je choisis ma route. Réalisateur désormais de mon propre destin, je commande parmi les épisodes qu'on me propose, les scénarios qui me conviennent. Rien n'est écrit par avance, il n'appartient qu'à moi, autant qu'à vous en somme, de régler la longueur de la laisse qui nous retient de vivre.
J'ai reçu hier soir et juste avant d'aller me coucher, un mail de ma sœur ainée qui m'apprend que ma mère joue dans «Le cancer 2, le retour». L'équipe tourne actuellement les scènes de fin et elle y tient le tout premier rôle. Pas celui de la tumeur mais l'autre. J'écoute en moi, le bruit que fait cette nouvelle, l'écho éventuel qui en résulte et je n'entends rien. Le calme plat des particules. Quelque chose a lieu dans le lointain, quelque chose remue qui ne m'affecte pas. Je regarde devant moi la lande apaisée que le soleil inonde et sur laquelle j'avance d'un pas tranquille. J'ai toujours préféré marcher dans la campagne plutôt que d'aller au cinéma…
Allez savoir pourquoi j'ai pensé à ça en vous lisant, peut-être à cause du barrage ou bien des herbes folles:
RépondreSupprimerhttp://lesilesindigo.hautetfort.com/archive/2008/08/20/journee-ordinaire.html
La Bacchante : sans doute à cause de la notion de paix intérieur. Enfin… c'est ce que j'essaie de dire ici, je me sens paisible, en accord avec ma vie…
RépondreSupprimer:-))
il n'appartient qu'à moi, autant qu'à vous en somme, de régler la longueur de la laisse qui nous retient de vivre.
RépondreSupprimerpourvu que la campagne soit belle...
Dedalus : je pense qu'il y a de belles campagnes pour chacun, en fait ! :-))
RépondreSupprimerJe ne pleure pas dans ma chaumière, rassure-toi, mais mon petit bout de chemin parcouru dans cette vie fait que je me retrouve en partie dans tes écrits, ton vécu même si je n'ai pas tous les éléments, et je suis sensible autant au style qu'à la franchise des sentiments, ou des non sentiments que tu exprimes. Tant qu'on finit par trouver notre belle campagne, parfois fort différente de ce que nous proposaient nos parents, c'est ce qui compte.
RépondreSupprimerEt puis, il faut éviter de culpabiliser, les gens sont forts pour ça (moi aussi d'ailleurs !).
Aude Nectar : Ouf ! Surtout pas pleurer là dessus !
RépondreSupprimerCe serait comme du "au delà" des sentiments, une sorte de dépassé léger et serein. Ça va…
Oui, je crois bien que j'ai trouvé de beaux paysages intérieur ! C'est gai !
:-))
Ce texte me touche. Il sonne juste et beau. Chaque phrase raisonne et me renvoie à mon miroir. Peut-être celle-ci un peu plus que les autres "les mots qui décrivaient l'enfer dont j'étais moi-même le créateur" ... Merci.
RépondreSupprimerConstance : oui, l'enfer, ce n'est pas toujours les autres ! :-))
RépondreSupprimer[Merci !]
Parce que ça m'émeut, et que chacun de nous a sa propre histoire... Sans être pareilles, elles se ressemblent, on se retrouve toujours un peu dans les mots et les maux des autres...
RépondreSupprimerParce que ça me replonge dans .. la rencontre avec Mr O...
...Monsieur O. Son bureau était un refuge, un sas, qui posait les limites, un lieu intime, un lieu où se raconter, un lieu où pleurer, dans la plus grande sécurité...
Sur les murs, des lithos, des toiles signées, l'une d'elle était abimée sur un coin, mon regard se posait souvent là, sur ce coin déchiré, pendant que je me racontais...
Au plafond, des moulures, qqs taches d'humidité dessinaient des étoiles de son plâtre écaillé..
Sur le sol, un vieux parquet ciré, quelques craquements me rappelaient à lui..
Contre les murs, des bibliothèques chargées de livres poussiéreux, une cheminée rétro à foyer ouvert..
De belles et grandes plantes, qui regardaient dehors, par les fenêtres..
Légèrement sur le coté, le bureau de Monsieur O, un bureau noble en noyer...
Une collection de "boules"colorées, des papiers griffonnés d'une écriture fine, des vieux objets, de bureau..
Un carnet de rendez vous, avec mon nom tous les mardis..
Le Divan..était une bergère (est ce depuis..qu'elle aime les moutons....)
des coussins colorés venaient là, se caler entre mes bras, souvent, pas toujours...
Allongée, parfois recroquevillée, ma tête reposant dans ses bras de "bergère"..
Et là , tout près, juste derrière, Monsieur O, installé dans son fauteuil club au cuir élimé..
Monsieur O bienveillant, Monsieur O réparant, une alchimie réparatrice, le cadre,lui,moi et les mots-dits..
les mots non-dits..les mots-liés les mots-croisés les mots-posés les mots-criés
les mots-chuchotés les mots-honteux les mots-oubliés les mots-perdus
les mots-d'amour les mots-de haine les mots-petits et grands..et l'é-mot-ion.....
Pendant deux ans, il y a juste dix ans, la belle histoire de mots, s'est arrêtée un mardi...
Un mardi cruel, un mardi où arrivant essoufflée à mon rendez vous, j'ai trouvé sur la porte close, un mot...
Indisponible aujourd'hui..veuillez rappeler ultérieurement...J'ai rappelé.....
Sur le répondeur une voix de femme étranglée, annonçant L'ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL...
Monsieur O dans le coma ...il ne reprendra pas son activité nous vous invitons à prendre contact
avec un autre praticien pour poursuivre votre travail..vous recevrez un courrier....une liste de noms....etc..
Silence....
Et les mots se turent...
J'ai bataillé des jours pour entrer en contact avec lui, avoir de ses nouvelles (je n'en ai pas eues..)
Il était devenu "Mon père"de substitution, celui qui a merveilleusement remplacé le mien (démissionné )
Et je ne pouvais pas avoir de ses nouvelles, confidentiel..
Trois semaines se sont écoulées, et puis j'ai rêvé, un rêve étrange, dans une de mes nuits..
Monsieur O..vivant, plus dans son fauteuil club., mais dans un fauteuil roulant, hémiplégique, la bouche de travers sur un coté.
Il n'arrivait plus à articuler, mais ses yeux me parlaient avec intensité...
Et j'ai appuyé ma tête sur ses genoux... et j'ai pleuré...
Il était à nouveau là, présent dans mes pensées, toujours là, pour me réconforter...
Et je me suis "inventée" une séance, une séance d'adieu..
Je ne sais pas aujourd'hui, si il est mort.. ou effectivement handicapé...
Je préfère rester sur la seconde possibilité...
mon coeur s'est réparé
et je le garde en pensées..
J'ai pris un peu de place, mais j'avais envie de le dire ici..
Bien, à toi. Il est très émouvant ton texte.
Elle-c-dit : merci pour Monsieur O.
RépondreSupprimerMa psy se prénomme Claire, pour préciser et les liens tissés là sont importants, bien sûr.
Très touchant aussi ton rêve de dernière séance…
Merci, j'insiste…
:-)
Beau texte.
RépondreSupprimerJe ne cours pas habituellement après ce style de billet car souvent je n'y comprends rien.
Là, si !
Courage et merci.
Elmone : merci !
RépondreSupprimerJe ne parle que rarement du réel sauf si ça peut me permettre une réflexion. Je réfléchis en écrivant ! :-))
Il est con, Poireau, avec ses textes : on ne sait pas quoi commenter.
RépondreSupprimerNicolas : bises à ta mère, par exemple ! :-)))
RépondreSupprimerPas con du tout, non ! Mais c'est vrai que sur un beau texte, où chacun retrouve un bout de soi, on hésite à commenter… Merci Poireau.
RépondreSupprimerQuelqu'un dit "On hésite à commenter"... eh bien moi "j'arrive pas, c'est tout"...
RépondreSupprimersurprenant ??? Même pas...
Et si Nicolas....dit "On ne sait pas quoi commenter, cela pourrait aussi vouloir dire "trop à commenter" enfin pour moi.
Je crois Monsieur Poireau capable de lire entre les lignes et deviner ce que je veux dire...
Le Coucou : merci ! Au moins un "non-commentaire" permet de savoir que ça a été lu. Tu dois savoir qu'en tant que blogueur, c'est parfois l'essentiel !
RépondreSupprimerEnfin… ça dépend des sujets ! :-))
Jeffanne : pareil !
Le silence peut dire beaucoup parfois…
:-))
« Les pensées sont comme des nuages; elles nous cachent le ciel bleu et limpide. Elles sont, en outre, un empêchement au silence. Sans doute le silence primordial contient-il un son, ou un mouvement, mais ceux-ci sont partie intégrante du silence. Quand on est silencieux, il n'y a ni entité, ni dissipation, ni agents perturbateurs. Il n'y a qu'intégration parfaite de l'être de plénitude. »
RépondreSupprimerV.-R. Dhiravamsa
Inutile de te dire les images et les émotions qui ont été les miennes en lisant ton témoignage
:-))
Ben je suis un peu comme certains je ne sais pas quoi dire. J'y trouve un peu de moi même... et peut être pire (ou pas) un peu de moi plus tard (je crois) !
RépondreSupprimerBonne chance quand même !
Bonjour monsieur poireau, ton histoire me fait penser à une autre, qui m'appartient...
RépondreSupprimerToute ma sympathie.
Désolé Monsieur Poireau,
RépondreSupprimerMême situation que toi avec mon père en cancer lymphatique et une famille éclatée.
Je vais le voir, et on parle du passé,
Courage
Ca peut paraitre banal, mais crois en la sincérité de mon soutien.
RépondreSupprimerEt bien d'abord, je remercie le coucou pour le lien qui m'a fait arriver ici.
RépondreSupprimerTon écriture est limpide et témoigne de ta bonne assise aujourd'hui sur les faits du passé. Quant au manque de réactions affectives que tu sembles éprouver au regard de la maladie de ta maman, sache que j'ai éprouvé la même chose quand j'ai appris le cancer de mon père et ce n'est que quelques années après que la vraie peine est ressortie.
On avance avec le temps, avec les années et les rencontres. Il este néammoins quelques regrets sur le silence qui était et qui est toujours le point d'orgue sclérosant de ma famille.
Bien à toi...
Oui, soutien sincère.
RépondreSupprimerQue dire, qu'écrire après cela. Que ton texte me touche beaucoup. Merci Monsieur Poireau
RépondreSupprimerVertazt : merci ! Dans un plus vieil article mais qu'on vient de me remonter pour cause de commentaire tardif, je disais : "à trop se creuser la tête, on finit par se percer le ciboulot" !
RépondreSupprimer:-))
Donatien : c'est très personnel tout ça et en même temps, bien sûr, chacun le lit avec sa propre histoire en poche. C'est l'un des grands intérêts des blogs à mes yeux de pouvoir trouver trace de quelqu'un d'autre qui, sur un sujet précis, éclaire notre propre pensé !
Merci ! :-)
Rimbus : merci aussi ! Le croisement des pensées sur les blogs, c'est un truc vachement enrichissant !!!
:-))
Disparitus : ah non, pas de désolation, les choses sont en ordre.
En 2000, j'avais retrouvé mon père et profité à plein des derniers jours. Ca avait été formidable…
:-))
Homer : ce n'est surtout pas banal ! Merci ! :-)
αяf : merci et merci au Coucou alors !
Le même silence et la même incapacité à être une famille "convenable" (dans le sens de "qui me convient").
J'ai avancé et trouvé tout ça chez les autres à présent, on choisit ses amis, n'est ce pas ? :-))
mtislav : merci ! :-)
annnieday : merci à toi de lire avec attention… :-))
beau billet
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup le com de Nicolas !
RépondreSupprimerOui, il est mieux que le billet, hein !
RépondreSupprimerAude et Nicolas : oui, je dois tout à Nicolas, notre maître es blog à tous ! :-))
RépondreSupprimer[Bon, c'est pas tout ça, faudrait faire l'article suivant maintenant ! :-)) ].
Au boulot, bordel ! Je suis rentré de vacances il y a une heure : deux billets.
RépondreSupprimerMaintenant, je peux aller au bistro...
Chaque famille a son mode de fonctionnement que l'on ne peut comprendre que de l'intérieur.
RépondreSupprimerPar contre, je me permets de redire ce que j'ai déjà écrit dans un autre commentaire de blog: même si ce n'est pas toujours facile, il faut dire à ses proches qu'on les aime avant de les voir partir pour toujours. Mieux vaut une gêne énorme mais passagère qu'un regret destructeur et éternel.
Scènes de fin
RépondreSupprimerOpéra de quatre sous
Saison des foins...
Pénéloop
Epamin' : Non !
RépondreSupprimerAimer quelqu'un et le lui dire comme on se décharge d'un fardeau, d'une culpabilité ?
Et pourquoi dire quelque chose qui ne tiendrait pas d'une description exacte de la réalité ?
Dans le cas présent, je n'ai simplement plus rien à dire et j'en suis serein…
:-))
Peneloop : merci ! :-)))
Je coche (tard oui, je sais ! )
RépondreSupprimerJ'ai eu la chance de le lire en "preview", j'ai eu le plaisir de le relire ici, puis les commentaires, et tes réponses, touchants, intelligents... Et tout ça me conforte dans mon idée, tu es un type bien bien...
RépondreSupprimer(et oserais-je le dire ? ... je suis fière de toi !... :-)
Parfois la baleine (s')échoue... ;-)
RépondreSupprimerTu serais pas un "frère" éloigné ?...
RépondreSupprimerMinijupe : qu'est ce que tu fais dans mes archives ? ;-)
RépondreSupprimer