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Vous imaginez ce qu'il faut mettre en place comme moyens afin de vérifier dans le détail les chansons qui passent sur les ondes. Dans cette logique du toujours moins cher, je ne suis personnellement pas surpris que l'entreprise retenue pour ce marché se plante quelque peu et confonde de vieux chanteurs avec des jeunes premiers. Si par exemple, vous tombez sur un titre de Benjamin Biolay, à moins d'être un expert, il est absolument impossible non seulement de le dater mais aussi d'en préciser la langue.
Vous imaginez, à l'autre bout de la chaine, les étudiants sous payés pour rester six ou huit heures durant, le casque sur les oreilles à se farder la totalitédes programmesde l'antenne de NRJ ou de Skyrock ? Malgré la une confortable pause de quatre minutes à la mi-temps afin qu'ils se nourrissent, soufflent un peu, aillent se soulager la vessie et fument une clope, vous admettrez que c'est une vie de forçat. Largement suffisant comme argument pour expliquer la confusion entre «L'important c'est d'aimer» (Obispo - 1999) et «Rien n'est plus beau que l'amour» (Shake - 1977).
A l'inverse, qu'en à peine un mois, des enquêteurs aient pu parcourir le pays depuis Lille jusqu'à Marseille et de Strasbourg jusqu'à Brest pour revenir dare-dare et la main sur le cœur, nous jurer qu'il y a en France aujourd'hui trois cents cinquante sept burqas qui se promènent dans la rue, c'est tout à fait épatant. Je veux bien avec vous m'inquiéter du nombre croissant de caméras de surveillance laissées à la disposition des forces aux ordres mais quand même, vous ne trouvez pas ça un tout petit peu trop précis ?
Et d'où nous sortent-ils ce chiffre exact ? Existe-t-il un fichier officiel déclaré à la CNIL ou quelque part dans un ministère ? L'Etat français dispose-t-il d'une machine ultra-secrète capable de trianguler le moindre déplacement de ce genre de tenue ? Aurait-on, sans que je m'en aperçoive lancé un satellite spécialisé ou bien obtenu l'aide immédiate du dévoué Yann Arthus Bertrand ? Retrouvez «Les burqas vues du ciel» prochainement dans toutes les bonnes pharmacies.
Non, sérieusement, pour parvenir à un tel résultat en aussi peu de temps, je ne vois qu'une seule explication : Nicolas Sarkozy a pris l'opération en charge personnellement et le recensement a du être interrompu par son malaise…
jeudi 30 juillet 2009
La tenue des comptes [à l'oreille et au pif ?]
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Il est très bien Piolet
RépondreSupprimerA mon avis ils ont tenté un pari de donner un chiffre tout petit et hyper précis pour faire parler...
RépondreSupprimerrhooo tu exagères ! tiens Biolay offre un extrait de son prochain album ! il a dû te lire et se dire "bin merdalors"
RépondreSupprimerEt déjà les unes ne sont pas d'accord sur le décompte:
RépondreSupprimer357 pour le figaro, 10 de plus pour libé!!!!
http://www.liberation.fr/societe/0101582770-burqa-legiferer-ce-serait-sortir-un-gros-pilon-pour-ecraser-une-mouche
Et encore, ils ont oublié de répertorier les mecs déguisés en scaphandrier qui me doublent à 200 à l'heure sur un engin noir à deux roues
RépondreSupprimerBon sang, je n'ai répondu à personne ici !
RépondreSupprimerRébus : j'aime pas le piolet ! :-)))
Homer : tu crois ? Moi je pense qu'ils nous prennent largement pour des cons qui gobons n'importe quoi ! :-))
Gael : il cherche des clients pour sa "musique" ?!? :-] (gniak, gniak, gniak !).
La Bacchante : c'est à dire que c'est comme la bourse, le cours fluctue chaque heure ! Snas compter les conversions et/ou les pertes de foi… :-))
Zoë : à 200 à l'heure en Burqa, c'est plus de la moto, c'est de la planche à voile ! :-))
Un psy, ça coûte cher, tout le monde n'a pas les moyens de se le payer, et en plus on en trouve rarement un bon.
RépondreSupprimerFloréal : ton commentaire est hors sujet ou alors, tu t'es gourrée d'article ! :-))
RépondreSupprimerÉcouter des chansons du matin au soir, mais c'est un boulot de galérien, ça! Ils y ont collé des repris de justice?
RépondreSupprimerSur la burqa, je ne suis pas d'accord, cette fièvre qui a saisi l'internet Français est ridicule. Il y a depuis toujours dans chaque patelin un ou plusieurs policiers (naguère dits des "RG"), dont le boulot consiste à faire des fiches sur tout et sur tous. La moindre burqa était forcément répertoriée, pour peu qu'elle soit apparue en public plus d'une fois. Rassembler les informations n'était pas si difficile, et leur fiabilité me semble indiscutable.
LeCoucou : pour l'écoute radio, oui, ça se passe ainsi.
RépondreSupprimerPour la Burqa, tu es sérieux ? Pourtant on ne cesse de nous parler de "zones de non-droit" dans lesquelles même la police n'ose pas aller ! Comment pourait-il compter les burqas ?
Je n'y crois pas plus d'une demie seconde !
:-))
"... les étudiants sous payés pour rester six ou huit heures durant, le casque sur les oreilles à se farder la totalité des programmes de l'antenne de NRJ ou de Skyrock ? "
RépondreSupprimerJ'ai trouvé une excellente torture pour Monsieur Goux, le substituer aux étudiants...
Je dégage avant de m'en prendre plein la tête...
Je suis d'accord avec Melle Ciguë ! Et qui proposeriez-vous pour trainer 24h/24 avec YAB pour compter les sacs noirs ?
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