Gardienne des moutons
qui attendent le retour
de mes nocturnes transhumances
Loupiote des nuits blanches
veilleuse des sommeils
aux heures déchirées de béances
Ouvreuse des corridors
aux chaleurs carnivores
Coroles alanguies des opercules
Parcourus de coudées franches
le ventre des poissons la tanche,
dont le reflet franchit l'eau qui recule
Comme il me vient une profonde soif,
elle porte une peau de textile
qui attendent le retour
de mes nocturnes transhumances
Loupiote des nuits blanches
veilleuse des sommeils
aux heures déchirées de béances
Ouvreuse des corridors
aux chaleurs carnivores
Coroles alanguies des opercules
Parcourus de coudées franches
le ventre des poissons la tanche,
dont le reflet franchit l'eau qui recule
Comme il me vient une profonde soif,
elle porte une peau de textile
tissé d'un océan d'eau douce…
Le macramé de son langage
l'alambic de mes ivresses
le grain de vanille, la gousse
La berge des rivières
De ses lèvres de pierres
nous recueille
Un vol de libellule
La clairvoie du tule
et l'envers des feuilles
comme le secret des arbres…
comme le secret des arbres…
Photo de Allybeag*
Allons bon ! De la poésie. Je me la mets sur l'oreille pour la lire plus tard.
RépondreSupprimerNicolas : fais gaffe il pleut ! :-) (enfin, à Bruxelles, c'est l'automne aujourd'hui…).
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