Par une sorte de raccourci de la pensée, on imagine couramment qu'il y a eu 1789 et que la République fut une chose acquise pour les siècles et les siècles, amen. Mais ce n'est pas parce qu'on avait coupé court à la Royauté que les marquis et les bourgeois avaient accepté le principe d'égalité et de fraternité.
Napoléon, Louis XVIII, Napoléon III et quelques autres au passage* ont bien tenté de reprendre la main. Il a fallu qu'à plusieurs reprises le peuple redescende dans la rue, ressorte les fourches et les souvenirs de guillotine pour rappeler aux dirigeants qu'ils étaient un tout petit peu là parce qu'il le voulait bien.
Le pouvoir républicain est un compromis établi entre les intérêts des classes* présentes dans la société française. La moins mauvaise manière de faire cohabiter le riche marchand le trader plein aux as et l'adepte de l'ascèse sociale. L’État est là pour assurer la régulation* entre, d'un côté, les biens-nés et, de l'autre, les laissés-pour-compte. Il tente de rendre aux uns la vie agréable et d'éviter aux autres une trop profonde vallée de larmes.
S'il s'avère que son côté bourgeois bourgeonne* un peu trop, que la gangrène de l'argent facile le gagne, s'il arrive que les favorisés le soient un peu trop aisément, l'Histoire montre que le peuple s'occupe de remettre les équilibres à leur place*. La chose qu'on ignore encore, c'est la fréquence exacte des soulèvements.
Illustration : Republic of Dance*
Illustration : Republic of Dance*
Attends pour la révolution, je n'ai pas fini mon café.
RépondreSupprimerNicolas : bon d'accord. Mettons début d'après midi alors ! :-)
RépondreSupprimerAprès la sieste !
RépondreSupprimerOui ben c'est pas en nous ressortant Marie-Antoinette que tu vas faire bouger les masses, hein... (vont te la consommer âprement ta royauté, les pauvres, au lieu de la contester)
RépondreSupprimerMHPA : Marie-Antoinette existe aujourd'hui, elle s'appelle Carla Bruni ! :-)
RépondreSupprimerAh oui, tiens, c'est vrai (en plus, n'ayant rien dans la tête, ça changera pas trop qu'on la lui zigouille)
RépondreSupprimerC'est troublant, je viens d'en pousser une aussi, plus ou moins sur le même thème. A croire qu'un vent de révolution s'est mis à souffler. Savourons notre café!
RépondreSupprimerMike Hammer Papatam Andropov, sais-tu la question qu'a posé ma fille du haut de ses 4 ans, quand elle a appris en visitant un château que Marie-Antoinette avait été décapitée?
"Elle était moche?"
Les gosses n'ont pas de pitié... :)
Io : oui, la pression dans la marmite augmente. On ne sait pas quand ça saute ! :-)
RépondreSupprimer(Ta fille est cruelle ! :-) ).
lo, dis MHPA (plus simple), oui les enfants sont des terreurs, parfois...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOn ne peut vraiment pas calculer le rythme des soulèvements ? ... les sociologues et politologues de tout poil ont pourtant dû se pencher sur la question ...
RépondreSupprimerLO, la réflexion de ta fille est un peu ... dérangeante pour les moches.
Je file me maquiller !
Pour la révolution, il ne faut pas se tromper d'ennemis. Ils étaient au G20 et personne n'a quitté son fauteuil confortable pour aller soutenir les manifestants.
RépondreSupprimerDepuis plusieurs longues semaines, les commentaires sont pris en otage par blogger, nous ne les oublions pas ! :-)
RépondreSupprimersolveig : c'est comme les enfants, les peuples ne font pas tous les jours des caprices ! :-)
Nadezda : ce n'est pas le G20 en tant que tel qui est en cause. Il est sain que les dirigeants se réunissent. Ce sont les buts poursuivis qui ne sont plus dans l'intérêt des population ! :-)
;)Je me suis arrêtée à mi-chemin dans mon explication.:)
RépondreSupprimerLe G20 est le paravent derrière lequel se cachent les Banques Mondiales qui ne veulent faire aucune concession pour régler la crise.
En fait c'est une guerre financière et c'est le peuple qui en fait les frais.