Le Shenzou VII, téléphone chinois en forme de fusée.
C'est vrai que ça n'avance pas leur truc. Depuis 1969, la fameuse année érotique, plus aucune percée dans la conquète spatiale à se mettre sous la dent.
Il faut dire que la Lune, c'était facile étant donné que c'est juste un bout de caillou resté accroché à un saut de puce d'ici. Il suffisait de mettre au point la puce pour le saut. Mais Mars, ce sera une toute autre histoire.
Déjà, rien que l'aller, ça prendra dix mois. Ils ont intérêt à se passionner pour le tricot dans la navette parce que presque un an à traverser l'espace, je peux vous dire qu'il ne se passe pas grand chose.
A l'extérieur parce que dedans, ça va remuer. Atrophie des muscles, fragilisation des os, sans parler des troubles de l'équilibre dus à la trop longue apesanteur. En clair, les gars à la descente seront aussi vaillant qu'un plat de pâtes trop cuites.
De toute façon, ils pourront toujours se plaindre, dans l'espace, personne ne les entendra crier.
En fait si mais on ne pourra les entendre qu'avec retard à cause de la distance. Vous savez bien, les ondes lumineuses vont plus vite que les ondes sonores. Par exemple, en ce moment sur Mars, ils commencent à voir ce que j'ai tapé il y a 4,3 minutes années-lumière mais n'entendront le bruit des touches du clavier que vachement plus tard [78 millions de kilomètres à raison de 300 mètres par seconde, ça fait un bail !].
Bref, il va falloir qu'on travaille sérieusement sur la vitesse de déplacement si on veut continuer à naviguer vraiment. Parce qu'à l'échelle de l'univers, c'est clair que la planète Rouge, c'est juste la porte à côté et qu'on suppose déjà l'existence de dizaines d'autres systèmes solaires aux alentours.
Je me demande si pour l'instant, on n'est pas un peu ridicule avec nos petites fusées…
L'histoire de notre conquête de l'espace s'arrête, si on résume, à une fusée dans la lune en 69 ... ça fait pas très sérieux en effet ^^
RépondreSupprimerIls ont des blogs, dans l'espace, pour faire les cons pendant la pause (ou raconter des cochonneries comme certaines) ?
RépondreSupprimerPas mal votre blog Mr Poireau, j'ai laisser votre commentaire sur mon blog, bien à vous, Arnaud du blog http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/
RépondreSupprimertsss y en a encore qui croient qu'on a VRAIMENT marché sur la lune^^
RépondreSupprimerMy dear mister leek !
RépondreSupprimerLe son de tes touches de clavier ils l'entendront jamais sur mars : le son ne se propage pas dans le vide.
;-)
C'est parce que l'espace est si vaste que sa barre est si longue ?
RépondreSupprimerMoi je préfère " être dans la lune", c'est plus poétique, ça aide à la création..
RépondreSupprimerEllie : on est d'accord ! Et en plus, c'est même pas loin ! :-)))
RépondreSupprimerNicolas : peut-être qu'ils auront le moyen d'ecrire au quotidien, va savoir… :-)))
Arno : ah enfin, autre chose que du spam ! :-))
nea : ah oui, moi j'y crois à 100%. Je n'ai aucun doute là-dessus !
MadameDeKeravel : tu brises tout mes rêves ! Et dire que les martiens n'entendront jamais le cliquetis de mon clavier ! Zut ! :-)))
Elza : la barre est si longue parce qu'on a deux pouces et qu'il faut bien ça pour toujour taper juste ! :-)))
MC : peut-être que se perdre sur Mars peut rendre créatif ! On le saura plus tard ! :-)))
Moi, je préfère la(les) lune(s) de toute façon...
RépondreSupprimerPardon de pinailler Monsieur Poireau, mais dans l'espace, on ne les entendra vraiment pas crier.
RépondreSupprimerLes ondes sonores, contrairement aux ondes lumineuses (qui sont aussi un peu des particules, c'est pour ça qu'elles trichent d'ailleurs), ont besoin d'un support physique pour se propager.
Plus le support est dur (enfin rigide quoi, enfin je ne vais pas non plus m'embarquer dans des détails graveleux), plus elles vont vite : autour de 300m/s dans l'air, 2km/s dans l'eau et 5km/s dans le métal par exemple.
Vu que le vide c'est un peu mou, voire carrément flasque, ben, elles ont du mal à le traverser.
(c'est pour ça que les double-vitrage isolent du bruit d'ailleurs)
Voilà :)
La science a fait un grand pas.
RépondreSupprimerL'humour aussi mais il était au bord du gouffre.