Banana shot with a .22 cal pellet [souce]
Tout au début de la crise, quand la première vague de peaux de bananes lui arrive dans les pattes, Fortis est une banque privée. Elle a alors «un excellent positionnement régional, voire mondial dans plusieurs produits et métiers, [qui] nous permet de saisir toutes les opportunités de croissance». A tel point qu'elle sera l'une des première à déraper sur les fruits de la croissance.
Pour éviter qu'elle ne tombe dans les pommes, tout de suite, le gouvernement belge [plus ou moins de gauche], se presse de trouver une solution. Le plan arrive très vite à maturité : une partie aux Pays-Bas, une autre à la France, la Belgique garde le reste et vogue la galère.
C'est le moment que choisissent les actionnaires de l'établissement pour rappeler à tout le monde qu'il ne sont pas là seulement pour compter les cacahuètes mais aussi pour participer aux grandes décisions par l'intermédiaire de leur vote. La justice leur rend bien entendu leur droit et voilà qu'ils se réunissent en Assemblée Générale pour exprimer leur vœu quant à l'avenir de cette banque : NON à l'arrivée de la BNP-Parisbas et NON aux hollandais.
Résultat des courses : des actionnaires libéraux viennent de faire nationaliser une banque par un gouvernement [plus ou moins de gauche] qui voulait plus que tout la laisser sur les marchés !
C'est le monde à l'envers, non ?
Tout au début de la crise, quand la première vague de peaux de bananes lui arrive dans les pattes, Fortis est une banque privée. Elle a alors «un excellent positionnement régional, voire mondial dans plusieurs produits et métiers, [qui] nous permet de saisir toutes les opportunités de croissance». A tel point qu'elle sera l'une des première à déraper sur les fruits de la croissance.
Pour éviter qu'elle ne tombe dans les pommes, tout de suite, le gouvernement belge [plus ou moins de gauche], se presse de trouver une solution. Le plan arrive très vite à maturité : une partie aux Pays-Bas, une autre à la France, la Belgique garde le reste et vogue la galère.
C'est le moment que choisissent les actionnaires de l'établissement pour rappeler à tout le monde qu'il ne sont pas là seulement pour compter les cacahuètes mais aussi pour participer aux grandes décisions par l'intermédiaire de leur vote. La justice leur rend bien entendu leur droit et voilà qu'ils se réunissent en Assemblée Générale pour exprimer leur vœu quant à l'avenir de cette banque : NON à l'arrivée de la BNP-Parisbas et NON aux hollandais.
Résultat des courses : des actionnaires libéraux viennent de faire nationaliser une banque par un gouvernement [plus ou moins de gauche] qui voulait plus que tout la laisser sur les marchés !
C'est le monde à l'envers, non ?
la crise a de ces gags!
RépondreSupprimerLes voies de la finance sont impénétrables, mais la voix de l'actionnaire compte un peu.
RépondreSupprimerOuais, c'est le bordel !
RépondreSupprimerJ'adore ! Que ne ferait-on pas pour une banque (tout ce qu'on ne veut plus faire pour la poste, les transports,l'énergie, les écoles maternelles...)
RépondreSupprimerMartine Silber : oui !!! :-)
RépondreSupprimerLe Coucou : l'actionnaire a des prières sonnantes et trébuchantes, faut dire… :-)
Nicolas : plus de logique, c'est de la finance ! :-))
Marie-Georges Profonde : ah bin t'es là ?
Imaginons qu'un gouvernement se mette à soutenir son propre service publique ! :-))
(Oui, je lis encore, qd même !)
RépondreSupprimerEn effet ce serait le comble. Un gouvernement qui se mettrait à faire de la politique, à orienter les dépenses selon l'intérêt du peuple et pas juste des économies sur tout et n'importe quoi, tu imagines ! :D
Salut à tous,
RépondreSupprimerLe Syndicat Pouet-Pouet vous souhaite de joyeuses fêtes de début d’année et vous invite à découvrir son blog sans plus tarder. http://syndicatpouetpouet.wordpress.com/
Vous avez encore tant à apprendre sur le SPP. Saviez-vous que le SPP était sponsor officiel du coiffeur de Bernard Thibault ? Si vous n’allez pas vers le SPP, le SPP ira vers vous.
Et peut-être oserez-vous le rejoindre ? http://syndicatpouetpouet.wordpress.com/adhesion/
L’humour fait la force,
Un syndiqué pouet-pouet en campagne.
Comprend rien moi à c't'histoire... Y'a pas une bonne âme qui pourrait m'expliquer ça en langage Mickey/Donald ???
RépondreSupprimer